Modulation de la réponse inflammatoire en parodontologie : une nouvelle approche thérapeutique
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Larderet Alexia
Directeur : Huck Olivier
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-10-2018
Description : Médecine. Chirurgie dentaire, Résumé : les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires à étiologie infectieuse, dont la thérapeutique initiale non chirurgicale consiste à supprimer mécaniquement les pathogènes par détartrage et curetage radiculaire. En fonction des caractéristiques de la lésion, l’approche chirurgicale trouve également ses indications, afin de réduire la charge bactérienne et l’inflammation. Ces procédures conduisent à la réduction de profondeur de poche et un gain d’attache clinique, mais ne conduisent pas à la régénération des tissus parodontaux en soi car elles ne restituent ni la forme, ni la fonction des tissus détruits. Nous nous intéressons de plus près à la modulation de la réponse infectieuse en tant que thérapie adjuvante, en parodontologie. L’utilisation de médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens, notamment les inhibiteurs sélectifs de Cox2, ont montré une amélioration des résultats sur les tissus parodontaux après débridement mécanique. Cependant, l’intérêt de l’usage systémique de médicaments anti-inflammatoires en parodontologie reste limité et discutable, en raison des nombreux effets indésirables liés à l’administration de ces molécules. Afin de palier à ces risques, une nouvelle approche thérapeutique consiste à cibler de plus près les acteurs de la réponse inflammatoire dans la cicatrisation parodontale. Différentes stratégies ont été proposées afin de promouvoir la régénération parodontale via la modulation de cytokines, chimiokines et enzymes dérivées de l’hôte, dans le but d’inhiber les voies responsables de la destruction tissulaire et d’activer la prolifération et différenciation tissulaire. L’absence de régénération tissulaire est également due à la compétition tissulaire entre les différents tissus parodontaux et les taux variables de prolifération, maturation et différentiation des cellules parodontales lors de la cicatrisation, d’où l’usage des membranes en tant que barrière physique. Ces dernières années, ces membranes ont évolué jusqu’à devenir de véritables systèmes de délivrance de facteurs de croissance et différenciation et d’efficaces régulateurs de la réponse inflammatoire, rendant la perspective de régénération parodontale vraie envisageable.
Mots-clés libres : Parodontopathies, 617.6, Parodonte - régénération, Inflammation
Couverture : FR
Directeur : Huck Olivier
Composante : DENTAIRE
Date de création : 30-10-2018
Description : Médecine. Chirurgie dentaire, Résumé : les maladies parodontales sont des maladies inflammatoires à étiologie infectieuse, dont la thérapeutique initiale non chirurgicale consiste à supprimer mécaniquement les pathogènes par détartrage et curetage radiculaire. En fonction des caractéristiques de la lésion, l’approche chirurgicale trouve également ses indications, afin de réduire la charge bactérienne et l’inflammation. Ces procédures conduisent à la réduction de profondeur de poche et un gain d’attache clinique, mais ne conduisent pas à la régénération des tissus parodontaux en soi car elles ne restituent ni la forme, ni la fonction des tissus détruits. Nous nous intéressons de plus près à la modulation de la réponse infectieuse en tant que thérapie adjuvante, en parodontologie. L’utilisation de médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens, notamment les inhibiteurs sélectifs de Cox2, ont montré une amélioration des résultats sur les tissus parodontaux après débridement mécanique. Cependant, l’intérêt de l’usage systémique de médicaments anti-inflammatoires en parodontologie reste limité et discutable, en raison des nombreux effets indésirables liés à l’administration de ces molécules. Afin de palier à ces risques, une nouvelle approche thérapeutique consiste à cibler de plus près les acteurs de la réponse inflammatoire dans la cicatrisation parodontale. Différentes stratégies ont été proposées afin de promouvoir la régénération parodontale via la modulation de cytokines, chimiokines et enzymes dérivées de l’hôte, dans le but d’inhiber les voies responsables de la destruction tissulaire et d’activer la prolifération et différenciation tissulaire. L’absence de régénération tissulaire est également due à la compétition tissulaire entre les différents tissus parodontaux et les taux variables de prolifération, maturation et différentiation des cellules parodontales lors de la cicatrisation, d’où l’usage des membranes en tant que barrière physique. Ces dernières années, ces membranes ont évolué jusqu’à devenir de véritables systèmes de délivrance de facteurs de croissance et différenciation et d’efficaces régulateurs de la réponse inflammatoire, rendant la perspective de régénération parodontale vraie envisageable.
Mots-clés libres : Parodontopathies, 617.6, Parodonte - régénération, Inflammation
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Chirurgie dentaire
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/233836187
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-75265
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-75265
Type de ressource : Ressource documentaire