Prise en charge des soins non programmés en médecine générale : enquête auprès de 445 médecins généralistes en Alsace
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Capelle Stéphanie
Directeur : Weiss Thomas
Composante : MEDECINE
Date de création : 28-11-2018
Description : Médecine générale, Résumé : l’augmentation de la fréquentation des Services d’Urgences (SU), véritable problème de santé publique, est souvent attribuée à des consultations dites « inappropriées », ne relevant pas de l’urgence. L’idée sous-jacente est l’existence d’une insuffisance d’offre de soins en libéral pour répondre à la demande actuelle de Soins Non Programmés (SNP). Matériel et Méthodes : En collaboration avec l’ARS Grand Est, nous avons mené une étude transversale descriptive, basée sur une enquête téléphonique, réalisée auprès de 445 médecins généralistes alsaciens. L’objectif principal de notre travail était d’analyser la prise en charge des SNP dans les cabinets de médecine générale et ses modalités. Dans un second temps, nous avons cherché à étudier l’impact éventuel du profil des praticiens et de leur modalité d’exercice sur cette prise en charge. Résultats : Les médecins généralistes interrogés ont déclaré accepter les SNP à hauteur de 97,8%, et 81,1% affirmaient ne jamais en refuser. Ils en prenaient en charge en moyenne 1 à 5 par jour. La solution privilégiée en cas d’impossibilité de prise en charge était la réorientation vers un confrère pour 45,2% des médecins. Seulement 20,2% d’entre eux réorientaient les patients vers le SU. Aucune caractéristique étudiée des praticiens interrogés n’a influencé de manière significative la prise en charge des SNP. La modalité d’exercice consistant à travailler sur rendez-vous exclusifs a par contre été associée à un taux de refus systématique plus important (p=0,02%). Un travail se faisant à flux tendu était un frein à la prise en charge pour 69% des médecins. L’appui financier a été évoqué comme la solution première à envisager pour améliorer la prise en charge des SNP pour 43,3% des médecins. Conclusion : La médecine générale confirme son rôle primordial dans le système de prise en charge des SNP. Cette discipline est par ailleurs à un tournant de son évolution en terme de profil des professionnels et des aspirations de ces derniers
Mots-clés libres : Service d'aide médicale d'urgence, 617.6, Consultation médicale, Médecins généralistes
Couverture : FR
Directeur : Weiss Thomas
Composante : MEDECINE
Date de création : 28-11-2018
Description : Médecine générale, Résumé : l’augmentation de la fréquentation des Services d’Urgences (SU), véritable problème de santé publique, est souvent attribuée à des consultations dites « inappropriées », ne relevant pas de l’urgence. L’idée sous-jacente est l’existence d’une insuffisance d’offre de soins en libéral pour répondre à la demande actuelle de Soins Non Programmés (SNP). Matériel et Méthodes : En collaboration avec l’ARS Grand Est, nous avons mené une étude transversale descriptive, basée sur une enquête téléphonique, réalisée auprès de 445 médecins généralistes alsaciens. L’objectif principal de notre travail était d’analyser la prise en charge des SNP dans les cabinets de médecine générale et ses modalités. Dans un second temps, nous avons cherché à étudier l’impact éventuel du profil des praticiens et de leur modalité d’exercice sur cette prise en charge. Résultats : Les médecins généralistes interrogés ont déclaré accepter les SNP à hauteur de 97,8%, et 81,1% affirmaient ne jamais en refuser. Ils en prenaient en charge en moyenne 1 à 5 par jour. La solution privilégiée en cas d’impossibilité de prise en charge était la réorientation vers un confrère pour 45,2% des médecins. Seulement 20,2% d’entre eux réorientaient les patients vers le SU. Aucune caractéristique étudiée des praticiens interrogés n’a influencé de manière significative la prise en charge des SNP. La modalité d’exercice consistant à travailler sur rendez-vous exclusifs a par contre été associée à un taux de refus systématique plus important (p=0,02%). Un travail se faisant à flux tendu était un frein à la prise en charge pour 69% des médecins. L’appui financier a été évoqué comme la solution première à envisager pour améliorer la prise en charge des SNP pour 43,3% des médecins. Conclusion : La médecine générale confirme son rôle primordial dans le système de prise en charge des SNP. Cette discipline est par ailleurs à un tournant de son évolution en terme de profil des professionnels et des aspirations de ces derniers
Mots-clés libres : Service d'aide médicale d'urgence, 617.6, Consultation médicale, Médecins généralistes
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique, Médecine
Format : Document PDF
Source(s) :
Format : Document PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/232568189
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-71323
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-71323
Type de ressource : Ressource documentaire