Description et évolution à court terme des lésions cutanéomuqueuses nasales liées aux interfaces de ventilation chez le nouveau-né grand prématuré:une étude observationnelle prospective:thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôm
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Jamaux, Marielle
Directeur : Claire Zores
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (pédiatrie), Introduction : Le soutien ventilatoire nécessaire aux nouveau-nés prématurés implique un contact étroit entre leur peau immature et les dispositifs de ventilation, pouvant être responsable de lésions nasales. Cette étude visait à décrire les lésions cutanéomuqueuses nasales liées aux interfaces de ventilation chez le nouveau-né grand prématuré. Les objectifs secondaires étaient de les évaluer dans le 1er mois de vie, à la sortie d’hospitalisation et de déterminer les facteurs influençant leur évolution. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle monocentrique prospective menée de mai 2020 à janvier 2022 au CHU de Strasbourg après accord du comité d’éthique. Étaient éligibles les nouveau-nés prématurés de moins de 33 SA. Étaient inclus, après obtention du consentement parental, ceux qui présentaient une lésion nasale liée à une interface de ventilation, dont le site et la sévérité étaient relevés (grade 1 : érythème, grade 2 : érosion, grade 3 : lésion profonde). Un suivi systématique avait lieu à J3, J7 et J28 : une évolution était jugée favorable en cas de guérison ou stabilisation en grade 1. Les lésions séquellaires étaient identifiées à la sortie. Une évaluation de l’impact sur les lésions des caractéristiques du nouveau-né, du site et de leur gravité, du type de ventilation et des stratégies de prévention secondaire mises en place (changement d’interface, protection cutanée, soins locaux) était réalisée. Les tests statistiques utilisés étaient le test du Chi2 ou de Fischer (en fonction de l’effectif) pour les données catégorielles et le test de Student, Kruskall Wallis ou Mann-Withney (en fonction de la normalité de l’échantillon, déterminée par le test de Shapiro Wilk, et du nombre de données à comparer) pour les données continues. Résultats : Au total, 64/276 (23%) nouveau-nés éligibles ont présenté une lésion nasale (39% de grade 1, 53% de grade 2 et 8% de grade 3). 53/64 (83%) lésions étaient liées à la CPAP, 10/64 (16%) à la ventilation invasive et 1/64 aux LHD. Les lésions étaient légères pour 12 d’entre elles, tandis que 23 (36%) et 29 (45%) ont évolué vers un grade 2 et 3 respectivement. L’évolution était favorable pour 22/64 (34%), 29/63 (46%) et 24/60 (40%) lésions à J3, J7 et J28 respectivement. Elle était impactée par la localisation de la lésion (p < 0,01) et le type de ventilation à J28 (p = 0,04), mais pas par la prévention secondaire en place dans 37/64 (58%) cas. A la sortie, 32/54 (59%) enfants présentaient une lésion séquellaire, associée à la sévérité maximale de la lésion (p < 0,001) et à la durée totale de ventilation (p < 0,01). Conclusion : Les lésions cutanéomuqueuses nasales liées aux interfaces de ventilation sont fréquentes et pourvoyeuses, pour la moitié d’entre elles, de lésion séquellaire à la sortie d’hospitalisation. Une attention particulière doit être portée à la prévention, la détection et l’aide à la cicatrisation de ces lésions et à leur suivi au-delà de la période néonatale., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Prématurés, Respiration artificielle, Dermatoses, Muqueuse nasale, Nez, Perte de substance, 618.92
Couverture : FR
Directeur : Claire Zores
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (pédiatrie), Introduction : Le soutien ventilatoire nécessaire aux nouveau-nés prématurés implique un contact étroit entre leur peau immature et les dispositifs de ventilation, pouvant être responsable de lésions nasales. Cette étude visait à décrire les lésions cutanéomuqueuses nasales liées aux interfaces de ventilation chez le nouveau-né grand prématuré. Les objectifs secondaires étaient de les évaluer dans le 1er mois de vie, à la sortie d’hospitalisation et de déterminer les facteurs influençant leur évolution. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle monocentrique prospective menée de mai 2020 à janvier 2022 au CHU de Strasbourg après accord du comité d’éthique. Étaient éligibles les nouveau-nés prématurés de moins de 33 SA. Étaient inclus, après obtention du consentement parental, ceux qui présentaient une lésion nasale liée à une interface de ventilation, dont le site et la sévérité étaient relevés (grade 1 : érythème, grade 2 : érosion, grade 3 : lésion profonde). Un suivi systématique avait lieu à J3, J7 et J28 : une évolution était jugée favorable en cas de guérison ou stabilisation en grade 1. Les lésions séquellaires étaient identifiées à la sortie. Une évaluation de l’impact sur les lésions des caractéristiques du nouveau-né, du site et de leur gravité, du type de ventilation et des stratégies de prévention secondaire mises en place (changement d’interface, protection cutanée, soins locaux) était réalisée. Les tests statistiques utilisés étaient le test du Chi2 ou de Fischer (en fonction de l’effectif) pour les données catégorielles et le test de Student, Kruskall Wallis ou Mann-Withney (en fonction de la normalité de l’échantillon, déterminée par le test de Shapiro Wilk, et du nombre de données à comparer) pour les données continues. Résultats : Au total, 64/276 (23%) nouveau-nés éligibles ont présenté une lésion nasale (39% de grade 1, 53% de grade 2 et 8% de grade 3). 53/64 (83%) lésions étaient liées à la CPAP, 10/64 (16%) à la ventilation invasive et 1/64 aux LHD. Les lésions étaient légères pour 12 d’entre elles, tandis que 23 (36%) et 29 (45%) ont évolué vers un grade 2 et 3 respectivement. L’évolution était favorable pour 22/64 (34%), 29/63 (46%) et 24/60 (40%) lésions à J3, J7 et J28 respectivement. Elle était impactée par la localisation de la lésion (p < 0,01) et le type de ventilation à J28 (p = 0,04), mais pas par la prévention secondaire en place dans 37/64 (58%) cas. A la sortie, 32/54 (59%) enfants présentaient une lésion séquellaire, associée à la sévérité maximale de la lésion (p < 0,001) et à la durée totale de ventilation (p < 0,01). Conclusion : Les lésions cutanéomuqueuses nasales liées aux interfaces de ventilation sont fréquentes et pourvoyeuses, pour la moitié d’entre elles, de lésion séquellaire à la sortie d’hospitalisation. Une attention particulière doit être portée à la prévention, la détection et l’aide à la cicatrisation de ces lésions et à leur suivi au-delà de la période néonatale., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Prématurés, Respiration artificielle, Dermatoses, Muqueuse nasale, Nez, Perte de substance, 618.92
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/266093051
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-355930
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-355930
Type de ressource : Ressource documentaire