Proliférations mélanocytaires de diagnostic histologique difficile:étude de la place de l'immunomarquage anti-PRAME:thèse présentée pour le diplôme d'État de docteur en médecine, diplôme d'État, mention D.E.S anatomie et cytologie pathologiques
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Fattori, Antonin
Directeur : Bernard Cribier
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (anatomie et cytologie pathologiques), Les tumeurs mélanocytaires sont dans certains cas des lésions histologiquement équivoques et la détermination de leur caractère bénin/malin peut être difficile, même pour un pathologiste expérimenté. L’immunomarquage de PRAME a récemment été décrit comme un outil d’une grande sensibilité et spécificité pour distinguer la nature bénigne/maligne des proliférations mélanocytaires non équivoques. L’intérêt potentiel de cet immunomarquage pour l’analyse des lésions mélanocytaires de diagnostic histologique difficile reste à ce jour peu étudié. L’objectif de notre travail était de préciser les performances diagnostiques de l’immunomarquage de PRAME pour l’analyse des tumeurs mélanocytaires de diagnostic difficile. Nous avons désarchivé et réexaminé l’ensemble des lames histologiques des cas de tumeur mélanocytaire de diagnostic difficile reçus entre 2016 et 2021 au service dermatopathologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Nous avons collecté les informations cliniques pertinentes concernant le suivi des malades récupéré, le cas échéant, les conclusions des analyses moléculaires et des relectures d’expert. L’ensemble de ces données a été intégré et chaque cas a été classé en « tumeur plutôt maligne » ou en « tumeur plutôt bénigne ». Pour chaque tumeur, l’expression immunohistochimique de PRAME a été évaluée sur des recoupes faites à partir du bloc en paraffine le plus représentatif, indépendamment du diagnostic final retenu, puis corrélé à celui-ci. Seules les tumeurs présentant un marquage nucléaire dans plus de 75% des cellules tumorales étaient considérées comme positives. 55 tumeurs ont été analysés, dont 31 « tumeurs plutôt malignes » et 24 « tumeurs plutôt bénignes ». Dans notre cohorte, l’immunomarquage de PRAME avait une spécificité de 91,7% et une sensibilité de 93,5% pour la distinction du caractère bénin/malin de la prolifération tumorale. Les résultats de notre étude soulignent l’intérêt de l’immunomarquage de PRAME dans l’analyse des lésions mélanocytaires de diagnostic histopathologique difficile. L’analyse doit cependant être globale, intégrant l’ensemble des données cliniques, histologiques et moléculaires, et l’interprétation de l’immunomarquage de PRAME doit rester prudente puisque de rares tumeurs mélanocytaires bénignes peuvent également présenter un marquage positif diffus., Introduction : The histopathological assessment of diagnostically ambiguous melanocytic proliferation remains one of the biggest challenges in the dermatopathology field. PRAME (Preferentially expressed Antigen in MElanoma) immunostaining has been shown highly specific for distinguishing unequivocal malignant melanocytic proliferation from benign ones. Knowledge on its utility for evaluating ambiguous melanocytic neoplasms remains limited. Methods - We retrieved in our institutional database all cases of diagnostically ambiguous melanocytic neoplasms from January 2016 to January 2021. Each case was subclassified into “favor benign” or “favor malignant” neoplasm using all collected data. Immunohistochemical (IHC) expression of PRAME was assessed and correlated with the final subclassification. Using a previously proposed scoring system, diffuse immunopositivity (>75% of tumor cells) was considered positive. Furthermore, for ambiguous melanocytic proliferation occurring on a pre-existing nevus, the staining was considered positive if more than 75% of the morphologically atypical neoplastic cells were labeled, excluding morphologically unambiguous benign nevocytes. Results - Fifty-five cases of ambiguous melanocytic proliferation were examined. Thirty-one cases were finally subclassified as “favor malignant” neoplasms and 24 as “favor benign” neoplasms. Thirty-one tumors showed immunopositivity for PRAME, representing respectively 8.3% and 93.5% of “favor benign” and “favor malignant” neoplasms. The specificity and sensitivity of PRAME IHC for benign/malignant distinction were respectively 91.7% and 93.5%. Conclusions - PRAME IHC shows high sensitivity and specificity for distinguishing malignant challenging melanocytic proliferations from benign ones and could be used as an everyday tool. However, PRAME immunoreactivity should be interpreted cautiously, knowing that rare benign melanocytic neoplasms could show diffuse positivity., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Mélanome, Immunocytochimie, PRAME, 611
Couverture : FR
Directeur : Bernard Cribier
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (anatomie et cytologie pathologiques), Les tumeurs mélanocytaires sont dans certains cas des lésions histologiquement équivoques et la détermination de leur caractère bénin/malin peut être difficile, même pour un pathologiste expérimenté. L’immunomarquage de PRAME a récemment été décrit comme un outil d’une grande sensibilité et spécificité pour distinguer la nature bénigne/maligne des proliférations mélanocytaires non équivoques. L’intérêt potentiel de cet immunomarquage pour l’analyse des lésions mélanocytaires de diagnostic histologique difficile reste à ce jour peu étudié. L’objectif de notre travail était de préciser les performances diagnostiques de l’immunomarquage de PRAME pour l’analyse des tumeurs mélanocytaires de diagnostic difficile. Nous avons désarchivé et réexaminé l’ensemble des lames histologiques des cas de tumeur mélanocytaire de diagnostic difficile reçus entre 2016 et 2021 au service dermatopathologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Nous avons collecté les informations cliniques pertinentes concernant le suivi des malades récupéré, le cas échéant, les conclusions des analyses moléculaires et des relectures d’expert. L’ensemble de ces données a été intégré et chaque cas a été classé en « tumeur plutôt maligne » ou en « tumeur plutôt bénigne ». Pour chaque tumeur, l’expression immunohistochimique de PRAME a été évaluée sur des recoupes faites à partir du bloc en paraffine le plus représentatif, indépendamment du diagnostic final retenu, puis corrélé à celui-ci. Seules les tumeurs présentant un marquage nucléaire dans plus de 75% des cellules tumorales étaient considérées comme positives. 55 tumeurs ont été analysés, dont 31 « tumeurs plutôt malignes » et 24 « tumeurs plutôt bénignes ». Dans notre cohorte, l’immunomarquage de PRAME avait une spécificité de 91,7% et une sensibilité de 93,5% pour la distinction du caractère bénin/malin de la prolifération tumorale. Les résultats de notre étude soulignent l’intérêt de l’immunomarquage de PRAME dans l’analyse des lésions mélanocytaires de diagnostic histopathologique difficile. L’analyse doit cependant être globale, intégrant l’ensemble des données cliniques, histologiques et moléculaires, et l’interprétation de l’immunomarquage de PRAME doit rester prudente puisque de rares tumeurs mélanocytaires bénignes peuvent également présenter un marquage positif diffus., Introduction : The histopathological assessment of diagnostically ambiguous melanocytic proliferation remains one of the biggest challenges in the dermatopathology field. PRAME (Preferentially expressed Antigen in MElanoma) immunostaining has been shown highly specific for distinguishing unequivocal malignant melanocytic proliferation from benign ones. Knowledge on its utility for evaluating ambiguous melanocytic neoplasms remains limited. Methods - We retrieved in our institutional database all cases of diagnostically ambiguous melanocytic neoplasms from January 2016 to January 2021. Each case was subclassified into “favor benign” or “favor malignant” neoplasm using all collected data. Immunohistochemical (IHC) expression of PRAME was assessed and correlated with the final subclassification. Using a previously proposed scoring system, diffuse immunopositivity (>75% of tumor cells) was considered positive. Furthermore, for ambiguous melanocytic proliferation occurring on a pre-existing nevus, the staining was considered positive if more than 75% of the morphologically atypical neoplastic cells were labeled, excluding morphologically unambiguous benign nevocytes. Results - Fifty-five cases of ambiguous melanocytic proliferation were examined. Thirty-one cases were finally subclassified as “favor malignant” neoplasms and 24 as “favor benign” neoplasms. Thirty-one tumors showed immunopositivity for PRAME, representing respectively 8.3% and 93.5% of “favor benign” and “favor malignant” neoplasms. The specificity and sensitivity of PRAME IHC for benign/malignant distinction were respectively 91.7% and 93.5%. Conclusions - PRAME IHC shows high sensitivity and specificity for distinguishing malignant challenging melanocytic proliferations from benign ones and could be used as an everyday tool. However, PRAME immunoreactivity should be interpreted cautiously, knowing that rare benign melanocytic neoplasms could show diffuse positivity., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Mélanome, Immunocytochimie, PRAME, 611
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice
Format : PDF
Source(s) :
Format : PDF
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/265759471
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-346911
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-346911
Type de ressource : Ressource documentaire