Efficacité et tolérance du traitement par pompe à apomorphine dans la maladie de Parkinson : étude en "vie réelle" sur une cohorte strasbourgeoise/thèse présentée pour le diplôme de docteur en médecine, diplôme d'Etat, mention : neurologie
Langue Français
Langue Français
Auteur(s) : Landsberger Hanna
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (neurologie), La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente dans le monde. Parmi les traitements de seconde ligne dont l'efficacité a été démontrée par des essais cliniques, l'apomorphine par voie sous cutanée est une option fréquemment utilisée. Cependant des études en vie réelle sont nécessaires pour confronter les résultats de ses études avec les bénéfices et risques rapportés en pratique courante. Nous avons analysé une cohorte prospective de patients suivis au CHU de Strasbourg pour une maladie de Parkinson, avec une indication à débuter un traitement de 2eme ligne par apomorphine sous cutanée. Il s'agit d'une étude observationnelle non interventionnelle, monocentrique. Les patients inclus sont ceux pour lesquels le traitement a été introduit entre janvier 2019 et décembre 2021.Les données démographiques, cliniques (parties III et IV du score UPDRS, échelle de,Hoehn et Yahr) neuropsychologiques (MOCA, Echelle d'Ardouin, LARS) et auto-questionnaires remplis par les patients (Epworth, PF-16, PDQ-39,PAS, GDS-15, échelle de Starkstein) étaient recueillies à l'inclusion et à différentes visites de suivi, à l'aide d'échelles validées. 28 patients ont été inclus dans l'étude, avec un âge moyen de 66.6 ans et une durée moyenne d’évolution de la maladie de 12.1 an à l'inclusion. 42.8% des patients présentaient des comorbidités de troubles du sommeil et 46.43 % d'entre eux avaient un antécédent de trouble du contrôle des impulsions. On retrouve une amélioration statistiquement significative des fluctuation motrices, à 6 mois et un an de traitement, évaluées par la valeur de l'UPDRS IV. En revanche, on ne retrouve pas d'amélioration significative de la qualité de vie auto-rapportée par les patients par l'évaluation de l'échelle PDQ-39, bien qu'il y ait une tendance à l'amélioration, notamment du sous score physique.On rapporte 7 arrêts précoces du traitement (25% des patients) , dont 85% avant l'évaluation du 1er mois. Les principales causes d'arrêts rapportées sont une somnolence diurne excessive (28.57%), une absence d'efficacité motrice (28.57%) et des troubles anxio-dépressifs (28.57%). Un score d'Epworth plus élevé à l'initiation du traitement était retrouvé chez les patients l'ayant arrêté précocement. Cette étude permet de mettre en lumière le profil d'efficacité et les difficultés liées au traitement par Apomorphine en perfusion sous cutanée dans la pratique quotidienne. Malgré un manque de puissance, lié au petit nombre de patient inclus, il permet de dégager des pistes afin d'adapter au mieux la sélection et le suivi des patients pouvant bénéficier de ce traitement., Parkinson's disease is the second most common neurodegenerative disease in the world. Among the second-line treatments whose efficacy has been demonstrated by clinical trials, apomorphine by the subcutaneous route is a frequently used option. However, real-life studies are needed to compare the results of these studies with the benefits and risks reported in current practice. We analyzed a prospective cohort of patients followed at the University Hospital of Strasbourg for Parkinson's disease, with an indication to start 2nd line treatment with subcutaneous apomorphine. This is a non-interventional, monocentric, observational study. The patients included are those for whom the treatment was introduced between January 2019 and December 2021. Demographic, clinical (parts III and IV of the UPDRS score, Hoehn and Yahr scale) neuropsychological (MOCA, Ardouin scale, LARS ) and self-questionnaires completed by the patients (Epworth, PF-16, PDQ-39,PAS, GDS-15, Starkstein scale) were collected at baseline and at various follow-up visits, using validated scales. 28 patients were included in the study, with an average age of 66.6 years and an average duration of disease progression of 12.1 years at inclusion. 42.8% of the patients had comorbidities of sleep disorders and 46.43% of them had a history of impulse control disorder. We find a statistically significant improvement in motor fluctuations, at 6 months and one year of treatment, evaluated by the value of the UPDRS IV. On the other hand, we do not find any significant improvement in the quality of life self-reported by the patients by the evaluation of the PDQ-39 scale, although there is a trend towards improvement, in particular of the physical subscore. Seven early discontinuations of treatment (25% of patients) were reported, including 85% before the 1st month evaluation. The main causes of treatment discontinuation reported are excessive daytime sleepiness (28.57%), lack of motor efficiency (28.57%) and anxiety and depressive disorders (28.57%). A higher Epworth score at treatment initiation was found in patients who stopped treatment early. This study highlights the efficacy profile and the difficulties associated with treatment with Apomorphine by subcutaneous infusion in daily practice. Despite a lack of power, linked to the small number of patients included, it makes it possible to identify avenues in order to better adapt the selection and follow-up of patients who can benefit from this treatment., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Maladie de Parkinson, Fluctuations motrices, 616.8, Apomorphine, Troubles moteurs, Qualité de la vie, étude en vie réelle, fluctuations non-motrices
Couverture : FR
Composante : MEDECINE
Date de création : 30-06-2022
Description : Médecine (neurologie), La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente dans le monde. Parmi les traitements de seconde ligne dont l'efficacité a été démontrée par des essais cliniques, l'apomorphine par voie sous cutanée est une option fréquemment utilisée. Cependant des études en vie réelle sont nécessaires pour confronter les résultats de ses études avec les bénéfices et risques rapportés en pratique courante. Nous avons analysé une cohorte prospective de patients suivis au CHU de Strasbourg pour une maladie de Parkinson, avec une indication à débuter un traitement de 2eme ligne par apomorphine sous cutanée. Il s'agit d'une étude observationnelle non interventionnelle, monocentrique. Les patients inclus sont ceux pour lesquels le traitement a été introduit entre janvier 2019 et décembre 2021.Les données démographiques, cliniques (parties III et IV du score UPDRS, échelle de,Hoehn et Yahr) neuropsychologiques (MOCA, Echelle d'Ardouin, LARS) et auto-questionnaires remplis par les patients (Epworth, PF-16, PDQ-39,PAS, GDS-15, échelle de Starkstein) étaient recueillies à l'inclusion et à différentes visites de suivi, à l'aide d'échelles validées. 28 patients ont été inclus dans l'étude, avec un âge moyen de 66.6 ans et une durée moyenne d’évolution de la maladie de 12.1 an à l'inclusion. 42.8% des patients présentaient des comorbidités de troubles du sommeil et 46.43 % d'entre eux avaient un antécédent de trouble du contrôle des impulsions. On retrouve une amélioration statistiquement significative des fluctuation motrices, à 6 mois et un an de traitement, évaluées par la valeur de l'UPDRS IV. En revanche, on ne retrouve pas d'amélioration significative de la qualité de vie auto-rapportée par les patients par l'évaluation de l'échelle PDQ-39, bien qu'il y ait une tendance à l'amélioration, notamment du sous score physique.On rapporte 7 arrêts précoces du traitement (25% des patients) , dont 85% avant l'évaluation du 1er mois. Les principales causes d'arrêts rapportées sont une somnolence diurne excessive (28.57%), une absence d'efficacité motrice (28.57%) et des troubles anxio-dépressifs (28.57%). Un score d'Epworth plus élevé à l'initiation du traitement était retrouvé chez les patients l'ayant arrêté précocement. Cette étude permet de mettre en lumière le profil d'efficacité et les difficultés liées au traitement par Apomorphine en perfusion sous cutanée dans la pratique quotidienne. Malgré un manque de puissance, lié au petit nombre de patient inclus, il permet de dégager des pistes afin d'adapter au mieux la sélection et le suivi des patients pouvant bénéficier de ce traitement., Parkinson's disease is the second most common neurodegenerative disease in the world. Among the second-line treatments whose efficacy has been demonstrated by clinical trials, apomorphine by the subcutaneous route is a frequently used option. However, real-life studies are needed to compare the results of these studies with the benefits and risks reported in current practice. We analyzed a prospective cohort of patients followed at the University Hospital of Strasbourg for Parkinson's disease, with an indication to start 2nd line treatment with subcutaneous apomorphine. This is a non-interventional, monocentric, observational study. The patients included are those for whom the treatment was introduced between January 2019 and December 2021. Demographic, clinical (parts III and IV of the UPDRS score, Hoehn and Yahr scale) neuropsychological (MOCA, Ardouin scale, LARS ) and self-questionnaires completed by the patients (Epworth, PF-16, PDQ-39,PAS, GDS-15, Starkstein scale) were collected at baseline and at various follow-up visits, using validated scales. 28 patients were included in the study, with an average age of 66.6 years and an average duration of disease progression of 12.1 years at inclusion. 42.8% of the patients had comorbidities of sleep disorders and 46.43% of them had a history of impulse control disorder. We find a statistically significant improvement in motor fluctuations, at 6 months and one year of treatment, evaluated by the value of the UPDRS IV. On the other hand, we do not find any significant improvement in the quality of life self-reported by the patients by the evaluation of the PDQ-39 scale, although there is a trend towards improvement, in particular of the physical subscore. Seven early discontinuations of treatment (25% of patients) were reported, including 85% before the 1st month evaluation. The main causes of treatment discontinuation reported are excessive daytime sleepiness (28.57%), lack of motor efficiency (28.57%) and anxiety and depressive disorders (28.57%). A higher Epworth score at treatment initiation was found in patients who stopped treatment early. This study highlights the efficacy profile and the difficulties associated with treatment with Apomorphine by subcutaneous infusion in daily practice. Despite a lack of power, linked to the small number of patients included, it makes it possible to identify avenues in order to better adapt the selection and follow-up of patients who can benefit from this treatment., Thèses et écrits académiques
Mots-clés libres : Maladie de Parkinson, Fluctuations motrices, 616.8, Apomorphine, Troubles moteurs, Qualité de la vie, étude en vie réelle, fluctuations non-motrices
Couverture : FR
Type : Thèse d’exercice, ressource électronique
Source(s) :
Source(s) :
- http://www.sudoc.fr/266242499
Entrepôt d'origine :
Identifiant : ecrin-ori-336558
Type de ressource : Ressource documentaire
Identifiant : ecrin-ori-336558
Type de ressource : Ressource documentaire