Étude fonctionnelle des CUTINE SYNTHASES chez la 'mousse Physcomitrium patens' : une contribution à la compréhension de l’émergence de la cuticule des embryophytes
Langue Français
Accéder au document

Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse confidentielle jusqu'au 31/12/2026.
 
Auteur : Bernardeau, Florence
Date de soutenance : 15-11-2024

Directeur(s) de thèse : Renault, Hugues

Président : Schaller, Hubert
Rapporteur(s) : Hehn, Alain - Jouhet, Juliette

Établissement de soutenance : Strasbourg
Laboratoire : Institut de biologie moléculaire des plantes (Strasbourg)
École doctorale : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
 
Discipline : Aspects moléculaire et cellulaires de la biologie
Classification : Plantes. Botanique, Sciences de la vie, biologie, biochimie

Mots-clés libres : Cutine synthase, Physcomitrium patens, Évolution, Cuticule, Bryophytes, Péroxydase, Proxiome
Mots-clés :
  • Polymères végétaux
  • Cuticules végétales
  • Bryophytes
  • Biosynthèse
Résumé : Il y a environ 500 millions d’années, les plantes ont commencé à coloniser les terres. Cet événement, appelé terrestrialisation, fut une étape évolutive cruciale, conduisant au développement des écosystèmes terrestres actuels. Lors de la transition de l’eau vers la terre, les plantes furent exposées à de nombreuses nouvelles contraintes, telles que l’exposition aux rayonnements solaires UV, les fluctuations de température, l’atmosphère desséchante, de nouveaux pathogènes ou encore la gravité terrestre. Une adaptation clé de la vie des plantes hors de l’eau a été la capacité à synthétiser une cuticule, constituant une couche protectrice hydrophobe composée d’un polymère, la cutine, recouvert de cires. Ce travail démontre, par l’étude des CUTINE SYNTHASES (CUS) de Physcomitrium patens, une bryophyte, que la fonction de ces enzymes impliquées dans la polymérisation de la cutine, est conservée au sein des plantes terrestres. Les données indiquent une émergence des gènes CUS chez un ancêtre commun des embryophytes, concomitante à l’apparition de la cuticule. Par ailleurs, ce travail émet l’hypothèse que l’activité biologique des CUS dans la biosynthèse de la cutine pourrait avoir évolué différemment entre les bryophytes et les trachéophytes. Ce travail a également permis de développer un outil permettant l’utilisation d’une approche de marquage de proximité chez P. patens, pour l’étude du proxiome d’une CUS de cette bryophyte. De plus, ce travail a mis en évidence un lien entre une voie précédemment identifiée chez P. patens, faisant intervenir des péroxydases (PRX), et les CUS, dans la formation de la cutine. Les PRX étant impliquées dans la polymérisation de la lignine chez les plantes vasculaires, absente chez les bryophytes, ces travaux apportent de nouvelles informations renforçant l’hypothèse de l’existence d’un polymère ancestral commun aux plantes terrestres.
 
Type de contenu : Text
Format : PDF
 
Entrepôt d'origine : STAR : dépôt national des thèses électroniques françaises
Identifiant : 2024STRAJ084
Type de ressource : Thèse